La Journée internationale pour la protection de la couche d'ozone

Le 16 septembre est la Journée internationale pour la protection de la couche d'ozone. Cette date correspond en effet à l'anniversaire de la signature du Protocole de Montréal en 1987. Les 24 pays signataires s'engagèrent alors à renoncer à utiliser les substances responsables de la destruction de la couche d'ozone, offrant à cette occasion un remarquable exemple de coopération internationale.

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Copyright : Olivier Bresmal

Pourquoi cette date ?

La Journée internationale pour la protection de la couche d'ozone est célébrée depuis 1994. Elle a été fixée à la date du 16 septembre par l'Assemblée générale des Nations Unies car il s'agit de la date anniversaire de la signature du Protocole de Montréal.

 


Ce protocole, signé le 16 septembre 1987, était la première tentative de coopération mondiale pour résoudre le problème de l'appauvrissement de la couche d'ozone.

 


Peu de temps auparavant, la communauté internationale avait été alertée par la découverte, en 1985, d'un trou dans la couche d'ozone au-dessus du continent antarctique.

 


Pour tenter de remédier à ce problème, les pays signataires du Protocole de Montréal s'engagèrent à renoncer aux substances responsables de la destruction de la couche d'ozone, notamment les chlorofluorocarbones (CFC).

 

Pourquoi protéger la couche d'ozone ?

Le 16 septembre est une journée d'action et de sensibilisation à la protection de la couche d'ozone.

 


Comme son nom l'indique, la couche d'ozone est une couche de gaz qui protège la Terre des rayons du soleil. En retenant la plupart des rayons ultra-violets émis par le soleil, cette barrière protectrice rend possible la vie sur notre planète...

 


Elle contribue aussi de manière significative à la lutte contre le changement climatique.

 


Si la couche d'ozone venait à s'appauvrir, cela aurait de nombreuses conséquences sur la santé humaine : affaiblissement du système immunitaire, graves dommages aux yeux, vieillissement prématuré de la peau et augmentation des cancers de la peau.

 

Un exemple à suivre

Suite à la découverte de l'appauvrissement de la couche d'ozone au début des années 1970, deux traités internationaux ont été négociés sous l'égide du Programme des Nations Unies pour l'Environnement : la Convention de Vienne et le Protocole de Montréal (respectivement en 1985 et 1987).

 


Ces traités, ratifiés par la plupart des pays du monde, ont permis d'obtenir une réduction de plus de 80% de la production et de l'utilisation des substances appauvrissant la couche d'ozone.

 


Trente ans plus tard, en certains endroits, la couche d'ozone a commencé à se reconstituer. On estime que d'ici le milieu du XXIe siècle, la couche d'ozone de la stratosphère sera restaurée.

 


Comme l'a souligné le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, le 16 septembre 2013, le Protocole de Montréal est "un exemple remarquable de coopération internationale" et doit encourager les citoyens du monde à "s'attaquer aux autres grands défis de notre époque en matière d'environnement et de développement".

 


A la veille du COP21 (la Conférence sur le climat) à Paris, nous devrions tous nous inspirer du succès du Protocole de Montréal pour relever un nouveau défi planétaire et lutter collectivement contre le changement climatique.

 

http://www.un.org/fr/events/ozoneday/background.shtml

Auteur :   |   Date de création :   |    Dernière mise à jour : 16/09/2015