Quinze îles à découvrir
Les îles situées au large la côte ouest de la France, du Mont-Saint-Michel jusqu'en Vendée, sont appelées les îles du Ponant.
Quinze îles habitées de façon permanente se sont regroupées en association sous cette appellation commune.
Il s'agit du Nord au Sud (et de la Manche à l'Atlantique) de :
- l'archipel de Chausey en Normandie
- l'île de Bréhat dans les Côtes d'Armor
- l'île de Batz
- l'île d'Ouessant
- l'île de Molène
- l'île de Sein
- l'archipel des Glénan dans le Finistère
- l'île de Groix
- Belle-Île
- l'île de Houat
- l'île d'Hoëdic
- l'Île-aux-Moines
- l'île d'Arz dans le Morbihan
- l'île d'Yeu en Vendée
- l'île d'Aix en Charente-Maritime
Des trésors naturels
Les îles du Ponant sont très fréquentées des touristes pour leur nature préservée, leurs plages et leurs paysages pittoresques. Malgré leurs différences de superficie, ces territoires se découvrent de préférence à pied ou à vélo, au gré de sentiers bordés de lande.
Chacune de ces îles possède sa propre identité. Belle-Ile-en-Mer est ainsi la plus grande des îles du Ponant et l'une des plus ensoleillée, si bien qu'on y trouve des plantes méditerranéennes comme le palmier, la vigne ou le figuier… Battue par le vent et les embruns, Ouessant est l'île la plus occidentale de France métropolitaine.
Moins connues que Ouessant et Belle-Ile, Houat et Hoëdic (dont les noms signifient le "canard" et le "caneton" en breton) forment un ensemble Natura 2000. Les dunes y sont également protégées par le conservatoire du littoral car elles abritent une espèce endémique très menacée, le lys maritime.
Plus au sud, l'île d'Yeu se trouve au large de la côte vendéenne et se compose de landes à l'herbe rase, de longues plages et d'un paysage de bocage aux multiples parcelles. Sa Côte Sauvage, interdite de construction, est connue pour ses falaises impressionnantes et ses criques de sable blond.
Des îles à préserver
Les îles du Ponant ont aussi pour point commun de ne pas posséder de lien fixe avec le continent (de type pont ou route submersible). Cette insularité est à la fois un atout et une contrainte, en particulier lors de la haute saison touristique.
Ces îles accueillent en effet 3 millions de visiteurs par an et la population estivale peut représenter jusqu'à 10 fois celle de l'hiver.
Cette forte fréquentation pose la question de la gestion de l'eau, de l'énergie et des déchets. De tout temps, les îliens ont appris à économiser les ressources disponibles et notamment l'eau.
Aujourd'hui, chaque île développe des politiques de développement durable afin de :
- diversifier les sources d'énergie utilisées localement et tendre vers l'autonomie énergétique
- gérer les déchets
- préserver la faune et la flore
- inciter les touristes à adopter des écogestes
Pour en savoir sur les actions entreprises sur les îles, vous pouvez visiter le site Une île pour la planète : http://uneilepourlaplanete.jimdo.com/.
