Environnement : le trou dans la couche d'ozone diminue

Enfin une bonne nouvelle du côté de la planète Terre ou plus précisément du ciel : la couche d'ozone se reconstitue. Le fameux trou dans la couche d'ozone a diminué de plus de 4 millions de km2 depuis 2000 et devrait avoir disparu d'ici à 2050.

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Une bonne nouvelle pour la planète

Une fois n'est pas coutume, des scientifiques américains ont annoncé une bonne nouvelle concernant l'état de notre planète : le fameux trou dans la couche d'ozone est en train de se résorber.

 

Cette information a été révélée par une étude publiée dans la revue Science. Susan Solomon, professeur de chimie et de science du climat au Massachusetts Institute of Technology (MIT) est la principale auteure de cette étude.

 

Selon les données fournies par les ballons météorologiques et les satellites, ce trou a diminué de plus de 4 millions de km2 depuis l'an 2000, soit la superficie de l'Inde !

 

Il ne s'est pas encore refermé, mais ces scientifiques américains affirment que le processus de "guérison" est en bonne voie.

 

Le trou de la couche d'ozone pourrait même disparaître d'ici à 2050, si l'on en croit les modèles qui tournent sur leurs ordinateurs.

 

Pourquoi est-ce important ?

Le trou dans la couche d'ozone est un phénomène annuel qui survient au-dessus de l'Antarctique en hiver et au printemps.

 

Il est dû aux températures extrêmement basses qui règnent dans la stratosphère et à la présence de substances nocives pour l'ozone, qui ont été rejetées dans l'atmosphère par les activités humaines.

 

Or, la couche d'ozone qui s'étend entre 20 et 40 km d'altitude joue un rôle très important car elle absorbe la plus grande partie du rayonnement solaire ultraviolet.

 

Un effet positif des décisions humaines

La diminution du trou dans la couche d'ozone apporte aussi la preuve que les décisions humaines peuvent influer positivement sur l'avenir de notre planète et "réparer les dégâts" que l'Homme a causés.

 

L'une des principales raisons de la guérison de la couche d'ozone est en effet l'application du protocole de Montréal, signé en 1987 par la CEE et 24 autres pays.

 

Cet accord international visait à réduire progressivement l'émission de chlorofluorocarbures (CFC), responsables du fameux trou de la couche d'ozone.

 

Ces substances nocives, présentes dans les climatisations, les réfrigérateurs, les aérosols et les extincteurs n'ont plus été émises depuis 1997 dans les pays développés et depuis 2010 dans les pays en développement.

 

Leur concentration dans l'atmosphère a chuté de 10 à 15% par rapport à la fin des années 1990, d'après le dernier rapport quadriennal de l'Organisation météorologique mondiale et du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) publié en 2015.

 

Malheureusement, après émission, les CFC ont une durée de vie extrêmement longue et restent dans l'atmosphère. C'est pourquoi certains scientifiques estiment que la couche d'ozone ne retrouvera pas son état normal avant la fin du siècle.

 

Malgré tout, d'ici à 2030, le Protocole de Montréal aura évité deux millions de cancers de la peau par an, des dégâts oculaires et immunitaires sur les humains et aura aussi protégé la faune et l'agriculture.

 

Il ne nous reste plus qu'à trouver un accord aussi efficace pour réduire les gaz à effets de serre.

 

Auteur :   |   Date de création :   |    Dernière mise à jour : 05/07/2016