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Environnement : 5 choses à savoir sur les zones protégées

Les zones protégées, aussi appelées aires protégées, ont pour objectif d'assurer la préservation de certains espaces naturels et d'en protéger la biodiversité. Mais connaissez-vous vraiment ces sanctuaires qui peuvent être marins ou terrestres ? Nous avons répertorié pour vous 5 choses à savoir sur les zones protégées.

Sommaire


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Copyright : Kaelkael

1- La première aurait été créée au Sri Lanka

Selon les historiens, le sanctuaire de la vie sauvage du roi Devanampiya Tissa serait la toute première aire protégée de l'Histoire.

 
Ce sanctuaire a été créé par ce roi au Sri Lanka en l'an 200 !

 
A une époque plus récente, les premières zones protégées modernes ont été fondées aux États-Unis.

 
Le parc national de Yellowstone créé en 1872 a été l'un des premiers parcs nationaux du monde.

 
Quelques temps auparavant, un décret de 1864 avait également accordé une protection au parc de Yosemite (faisant de lui le premier parc régional du pays).

 

 

 

2- Plus de 200.000 territoires sont protégés

En 2016, selon les statistiques du Centre mondial de surveillance de la conservation de l'UICN et du PNUE, 14,7% des surfaces continentales et 12% des océans étaient officiellement protégés afin d'assurer la conservation de la biodiversité et des milieux.

 
202.467 territoires très précisément, hors Antarctique, bénéficiaient de mesures de protection en 2016.

 
Concrètement, les zones protégées représentaient une superficie de 20 millions de km² de terres émergées.

 
Il faut aussi noter que ce chiffre est en constante augmentation : la superficie couverte par les aires protégées a progressé de près de 50% entre 1990 et 2012 pour tenter d'enrayer l'extinction des espèces et préserver la biodiversité.

 

 

Copyright : Ibex73

 

 

3- Le Venezuela bat des records

Avec plus de 54% de son territoire terrestre sous protection, le Venezuela est le pays qui compte le plus de zones protégées.


Ce chiffre record est bien sûr un atout pour le développement de l'écotourisme dans le pays.

 
Plus largement, il faut souligner que les pays d'Amérique latine et les Caraïbes sont ceux qui protègent la plus grande part de leurs terres (presque 5 millions de kilomètres carrés au total).

 
Le Brésil, où la déforestation reste un fléau, possède pourtant le plus grand système d'aires protégées terrestres au monde en superficie (2,47 millions de km²).

 

 

 

4- La France n'est pas en reste

Qu'en est-il de la France ? Tous statuts confondus, les zones protégées représentaient environ 21% des terres et 22% des eaux territoriales en 2017.

 

Plus précisément, notre pays compte environ 2700 territoires protégés en France métropolitaine et en Outre-mer.

 
Les fleurons de ces outils de protection de l'environnement sont bien sûr les Parcs nationaux ...

 
En janvier 2018, la France en comptait dix : Cévennes, Écrins, Guadeloupe, Guyane, Réunion, Mercantour, Port-Cros, Pyrénées, Vanoise et Calanques (le premier parc périurbain d'Europe).

 
En France, les parcs nationaux représentent près de 9,5% du territoire et attirent chaque année plus de 8,5 millions de visiteurs.

 

 

 

5- Il existe 7 catégories d'aires protégées

Les dénominations des aires protégées peuvent être très variables d'un pays à l'autre : Site de grand intérêt biologique, Site natura 2000, Parc National, Réserve naturelle domaniale, Réserve naturelle agréée, Réserve forestière, Zone humide d'intérêt biologique etc.

 
Pour clarifier la situation et le degré de protection des zones concernées, la Commission mondiale des aires protégées de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a défini des catégories numérotées de 1 à 6 :


Ia : Réserve Naturelle Intégrale

Ib : Zone de Nature sauvage

II : Parc national

III : Monument naturel

IV : Aire de gestion des habitats ou des espèces

V : Paysage terrestre ou marin protégé

VI : Aire Protégée de ressources naturelles gérée

 
Ces catégories servent à caractériser les zones protégées en fonction de l'intensité de la protection, de I (protection totale) à VI (gestion des activités humaines dans un objectif restauration et de protection).

 
Il convient ainsi de distinguer les zones "strictement protégées" de celles autorisant un usage durable des ressources.

 

 

 

Auteur :   |   Date de création :   |    Dernière mise à jour : 02/07/2018